Crise sécuritaire au Burkina Faso : quelles stratégies pour une meilleure résilience des femmes.

Le Burkina Faso est confronté,depuis ces dernières années à des crises de plus en plus fréquentes et meurtrières dans la zone nord du pays. Si l’insécurité que connaît le pays n’épargne personne, les femmes en sont malheureusement les plus affectées tel l’illustre les propos de la ministre en charge de la femme, Laurence Ilboudo/Marchal: «Quand un homme tombe au Burkina, c’est forcément l’époux d’une femme, le père d’une femme ou le frère d’une femme.Qui mieux que la femme peut comprendre cette douleur(…)». Ces propos sont appuyés par les statistiques du Secrétariat Permanent du Conseil National de Secours d’Urgence et de Réhabilitation, à la date du 27 janvier 2020, où on dénombrait « 613 792 personnes déplacées internes composées de 57,88% d’enfants, 25,88% de femmes et 12, 32% d’hommes. Au vu de ces faits et données, on constate que ce sont les femmes et les enfants les plus touchées par cette crise, il va donc de soi de les impliquer dans la recherche des solutions et les aider à trouver des voies et moyens pour y faire face. D’où la pertinence du thème national du 8 mars 2020, «Crise sécuritaire au Burkina Faso : quelles stratégies pour une meilleure résilience des femmes.»